Mission patrimoniale, travaux de rénovation et Création de nouveaux monuments
Dans le cadre de la mission patrimoniale, trois types de réunions sont organisés dans l’association :
De nombreuses tombes, monuments et stèles portent une référence au Souvenir Français. Cette référence peut traduire le fait que le Souvenir Français est à l’origine de la réalisation de ce monument. Elle ne signifie pas que le Souvenir Français en soit propriétaire.
Toute propriété doit impérativement se traduire par une indication cadastrale. Dès lors que le Souvenir Français est propriétaire, les démarches visant à assurer le site doivent être entreprises sous la responsabilité des délégués généraux.
La cocarde du Souvenir Français doit être apposée sur ces biens.
Le Souvenir Français entretient – ou participe à l’entretien – de nombreuses tombes, monuments ou stèles dont il n’est pas le propriétaire. La liste des sites entretenus doit être tenue à jour.
La cocarde du Souvenir Français doit, avec l’accord préalable des propriétaires, être apposée sur chaque bien entretenu, à l’exception des sépultures à la charge de l’État.
De nombreuses associations ont fusionné au sein du Souvenir Français. Dans le cadre de cette fusion, le Souvenir Français s’engage à surveiller l’entretien des monuments, stèles et plaques qui ont appartenu à l’association fusionnée.
La cocarde du Souvenir Français peut être apposée sur ces biens « surveillés » à la demande du propriétaire et dans le cadre d’une convention.
L’entretien courant et le fleurissement des deux premiers types de biens mémoriels incombent aux comités.
Les travaux de rénovation
Dans le cadre des travaux de rénovation, trois types de travaux peuvent être envisagés : la création de tombes collectives dans les cimetières communaux, la rénovation des carrés communaux et la rénovation de monuments et de stèles liés à la mémoire combattante.
En France, près de 400 000 corps de combattants des différents conflits du 20ème siècle ont été restitués aux familles. Ils reposent dans des tombes familiales.
A la fin des concessions, les municipalités peuvent être tentées de supprimer ces tombes pour récupérer les emplacements. Dès lors, il appartient au comité local du Souvenir Français d’intervenir afin que, chaque fois que l’intérêt historique ou culturel le justifie, la préservation de la tombe soit recherchée auprès de la municipalité. Dans tous les autres cas, sera recherchée la création d’une tombe de regroupement destinée à recevoir les restes de tous les combattants morts pour la France et des membres de leur famille inhumés dans la même sépulture. Seule l’identité du Mort pour la France figurera sur la plaque. Il appartiendra ensuite au comité local du Souvenir Français de surveiller l’état de ces tombes collectives et d’en proposer la rénovation si cela s’avère nécessaire.
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, de nombreuses communes ont créé des «carrés communaux» de tombes de Morts pour la France. Ces carrés rassemblent :
Il appartient au comité local du Souvenir Français de surveiller l’état de ces carrés communaux et d’en proposer la rénovation si cela s’avère nécessaire.
Il appartient au Souvenir Français de rénover les monuments et les stèles qui lui appartiennent et, éventuellement, de participer à la rénovation de monuments, stèles et plaques dont il n’est pas propriétaire.
Les comités du Souvenir Français doivent être très vigilants concernant ce patrimoine :
Création de nouveaux monuments: l’extension du patrimoine mémoriel de la France combattante.
La création de nouveaux monuments, stèles ou plaques liés à la mémoire des conflits passés doit être exceptionnelle et historiquement justifiée. La priorité doit en effet être de sauvegarder les sites existants.
La géolocalisation des tombes des Morts pour la France dans les cimetières communaux est un axe essentiel de l’activité des comités. Elle s’inscrit dans la volonté de donner à chaque combattant inhumé un destin individuel qui croise trois types de mémoire : familiale, territoriale et nationale.
La géolocalisation impose la tombe d’un Mort pour la France comme un élément central des chemins communaux de la mémoire.